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SONGES DE FEU.

 

 

Aux ailes Oiseaux de Feu  tes songes furent dissipés,

Dans le chaos tonnerre d’un vieux monde brisé.

Reconnais-tu enfin ces temps anciens passés ?

Entends la douce rumeur du jeune Monde qui est né…

Ou perdu, apeuré tu ne sais où aller ..

Où sont lors tes orgueils trompeurs qui t’ont guidé,

Ceux aux goûts amers qui t’avaient  enchaîné.

Effaré, tu erres dans un monde affligé,

Celui fait de batailles, d’excès, atrocités.

Homme qui es-tu ? pourrions nous demander..

Ange ou animal, bête fauve déchaînée ?

Tu détruisis la terre, celle où tu es né,

Tes sœurs et frères enfants, qu’il fallait protéger…

Que fais tu aujourd’hui de tes terreurs créées ?

Tu as brisé, souillé le plus pur, le Sacré.

Fuiras-tu apeuré en ton néant obscurités,

Ou sauras-tu t’incliner à tes fautes passées ?

En ces mondes tu te crois seul, sans nul doute, exister,

Aveuglé par ta fierté, folie démesurée.

Comprendras tu enfin que tu t’es égaré ? 

Tu fais partie d’un tout qui se meut, fût rêvé,

Celui qui donne la vie, fécond dans l’unité,

Mais si tu n’entends plus.. Comment donc écouter ?

Et que peux-tu bien voir si tes yeux sont fermés ?

Lève enfin ton regard hors tes voiles brouillés,

Aux splendeurs irisées,  celles aux ailes nacrées,

Tes dieux sont intérieurs, mais tu l’as oublié…

Souviens-toi de ces temps d’harmonie beauté,

Equilibre parfait, sons exquis accordés,

Le cœur battant en rythme des mondes éthérés,

Reliés à toutes Vies dont aucune oubliée.

Tu es Enfant Lumière, il te faut t’éveiller !

Retrouver ton être, ta magie éclairée.

Reprends donc ce chemin que tu as délaissé,

Vieux pèlerin usé de tant avoir erré.

Ranime vite en ton cœur le sens du sacré,

Celui qui t’a créé que tu dois rappeler,

Tu es un fruit d’amour non pas d’hostilité.

Ouvre tes paumes au ciel et voit ta Destinée,

De tout temps à jamais elle y fut dessinée,

En arabesques d’Ors sur fond d’immensité.

Persea.Sia

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