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Forges de feu.


De tes forges bouillonnantes, les univers sont nés,

Explosions de lumières puissamment irradiées,

Etoiles et comètes, débris d’immensités,

Terrifiante alchimie aux essences purifiées.

Des brasiers fulgurants aux langues enflammées,

Et des tempêtes hurlantes aux cendres enfumées,

Ton essence affamée des scories du passé,

Dévorent sans pitié ce qui est sacrifié.

Quand tu déploies tes flammes, du néant engendré,

Ne peuvent alors renaître que voies illuminées,

Celles aux clartés d’amour profondément gravées,

Qui portent si haut les êtres, aux astres illimités.

Tu es père de la vie, la lumière est créée !

La pureté engendrée par tes mariages sacrés,

Et les graines d’avenir que tu as réchauffées,

Car tu sais te faire doux pour démultiplier.

Le nom de bien des dieux en de tout temps donnés,

Tu es craint tout autant que tu es vénéré,

Ton feu incandescent nous a souvent marqué,

Tu sais te faire cruel à nos yeux dévoilés.

Si à grands coups de glaives, de tous tes feux crachés,

Dans le ciel déchiré de tes traits enflammés,

Les galops du tonnerre ont alors résonnés,

Et Nul ici bas ne peut lors t’ignorer.

Le cœur bien vite tremblant sous tes ires embrasées,

Nous nous cachons de toi, l’esprit tourmenté,

Mémoires des temps anciens, d’existences exposées,

Mais dés que tu t’apaises, à nouveau captivés.

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