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La magie de la Lune.


Lune aimée, déesse, sœur de nos ainées,

La crainte et l’amour, en nous entrelacés,

Tu glisses dans nos cœurs par toi, ensorcelés ..

En nos esprits craintifs par le temps, verrouillés.

Aux fronts des nouveaux nés, céleste tu t’es posée,

Marquant les corps légers de tes sceaux enchantés,

De tes longs doigts d’argent aux courbes mordorées,

Tes baisers de lumière en nous, sont tatoués.

Des nébuleuses, Fée, tu scrutes nos âmes usées,

Et déjà celles jadis, qui savaient t’épouser,

Tu espères, te languis, bien souvent excédée,

Des nouvelles insouciances, les liens se sont brisés ..

La Terre entière inspire, respire, essoufflée,

Par tes vents bouillonnants aux éléments liés,

Son grand cœur palpite par toi, tourmenté,

Alors douce et précieuse, tu te fais empressée.

Les pénombres ourlées d’un secret, chuchoté :

Je suis gardienne des songes, mais tu l’as oublié ..

Mille voyages alors, déchirent mes nuits envoûtées,

Aux frontières de l’oubli et des magies passées.

Lune, entends moi ! Je viens t’invoquer !

Tresser le lien sacré, si cruellement cassé ..

Mes rêves sont si nus, trop loin de tes pensées,

Je plonge en ton flux d’or, à nouveau inspirée.

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